dimanche 4 mars 2018

A Middenheim

JOURNAL DE H. VAN BAUMER
Middenheim, le 10 Nachgeheim 2521


A notre grand soulagement, nous avons atteint Middenheim en milieu de journée après plusieurs jours d’une marche éreintante dans la sinistre forêt de la Drakwald ; cette pénible traversée nous laissera certainement un souvenir amer.

J’avais arrêté mon récit à notre première nuit et je n’ai guère trouvé le temps de le continuer avant ce soir. 

Nous repartîmes dès que le jour pointa à l’horizon. Il était risqué de rester trop longtemps au même endroit. Pour échapper à la troupe d’hommes-bêtes qui avançait plus ou moins dans la même direction que nous et nous empêchait de retourner vers la route principale, nous espérions nous approcher aussi vite que possible de la capitale de la province. Hans le forestier connaissait bien la région et se chargeait de nous guider sur les chemins les plus sûr qu’il connaissait, évitant autant que possible les zones connues pour servir de refuge aux hommes-bêtes. Mais les villageois étaient majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards de surcroit tous affaiblis par plusieurs jours de siège dans leur village, à dormir et à manger peu.
Nous étions donc dangereusement lents.

Nous avions repris la même organisation que la veille avec deux éclaireurs (Hans et Lars) tandis que Grunilda, Eckhard et moi fermions le cortège. Dans la matinée, nous arrivâmes à proximité d’un village. Nos nouveaux compagnons connaissaient bien le lieu et ses habitants ; comme souvent dans ce cas, ils entretenaient de fructueux échanges et partageaient des fêtes autant que des bagarres de jeunes et diverses rivalités ; mais en cas de difficulté la solidarité devait l’emporter. Pourtant comme nous approchions Hans et Lars revinrent vers nous. Ils étaient blancs comme des linges. Tout avait été dévasté et n’était plus que désolation. Inutile d’infliger ça à des personnes déjà fragilisées, il valait mieux contourner cet endroit. Ce n’était malheureusement que le premier d’une longue série. Les peaux vertes, les abominations et les forces du chaos avaient semé partout la mort et transformé la région en champ de ruine. Nous avons appris en arrivant à Middenheim que le comte-électeur Boris Todbringer s’est vu confier le commandement de l’arrière-garde de la Grande Armée impériale pour nettoyer la Drakwald ; il est à craindre, hélas, que dans bien des cas il n’arrive trop tard. Même si, par la volonté de Sigmar et le sacrifice de nos combattants, nous en sortons victorieux, toute cette partie de la province, comme l’Ostland et le Nordland mettront des années à s’en relever…

Le reste de la deuxième journée de notre périple se déroula sans incident remarquable. Nous voyagions sur de petits chemins caillouteux dont le mauvais état nous ralentissait. L’immense forêt de bouleaux s’étendait à perte de vue, nous cernant de toutes parts. C’était inquiétant de ne pas avoir une vue dégagée sur notre environnement et cela nous rendait tous nerveux. Les paroles échangées étaient rares, même les petits orphelins de Granny se tenaient extraordinairement tranquilles.

Malgré la fatigue, ce n’est que lorsque la nuit tomba que nous nous arrêtâmes. Comme le soir précédent, une petite clairière nous accueillit. Après avoir inspecté les parages, nous mangeâmes rapidement autour du feu et la plupart des villageois partirent dormir tandis que les plus valides d’entre nous organisaient les tours de garde. Comme d’habitude j’avais choisi de veiller plutôt en fin de nuit après un court repos. Malheureusement je ne pus pas en profiter longtemps car Klueber vint me réveiller peu après minuit. Il avait entendu les orphelins pleurer dans la roulotte de Granny et en s’approchant n’avait pas trouvé la vieille femme.
Nous partîmes donc à sa recherche ; Lars réussit à trouver sa piste à partir de la roulotte, s’enfonçant dans les bois. Nous progressions aussi discrètement que possible quand nous l’aperçûmes, à la lumière de la lune, en train de cueillir des plantes dans une petite clairière. Mais elle n’était pas seule. Deux silhouettes longilignes et encapuchonnées glissaient vers elle, avec des gestes anormalement rapides et parfaitement silencieux, l’arc baissé mais la flèche encochée et prête à jaillir. Des elfes ! Probablement de cette race qui vit retirée dans les bois… Elle, le nez rivé au sol, ne les avait pas remarqués. Il fallut retenir Grunilda. Nous préférâmes avancer en levant les mains en nous signalant par un appel aussi calme que possible. Il n’était pas certain que ces êtres connaissent notre langue et il ne fallait pas les alarmer. Ils nous virent et en un clin d’œil l’un saisissait une dague et la glissait sous la gorge de Granny tandis que l’autre sembla disparaître et se rematérialiser juste à côté de nous, nous menaçant de son arc. Cette agilité était impressionnante. Nous levâmes plus haut nos mains et expliquâmes que nous ne cherchions pas la bagarre, que nous fuyons devant des hommes-bêtes et que nous souhaitions juste traverser la forêt en paix. Avec une voix sifflante, celui qui était le plus proche de nous répondit que Granny était un homme-bête ou une sorcière, qu’ils l’avaient vu s’éloigner de notre campement et l’avait suivie ; elle avait une attitude bizarre et sa façon de se déplacer, comme un animal, les avait troublés. Nous étions surpris de cette méprise, car Granny ressemblait juste à une petite vieille, rabougrie et tremblante. Nous les suppliâmes de la lâcher expliquant que c’était une personne âgée et inoffensive.
- Et que faisait-elle ici ? continua-t-il ; ses petits yeux perçants n’exprimaient que son irritation.
- Elle pourrait certainement répondre elle-même si nous consentiez à la
lâcher… C’est une vieille femme, que pourrait-elle faire ? »
L’autre desserra son étreinte.
- Je n’avais plus d’herbes bleues pour mes décoctions et j’en ai besoin … ça soulage les vieux du village et c’est bon pour les rhumatismes. Ce voyage est dur pour eux.
En l’entendant parler, avec un langage articulé, bien différent des grognements des hommes-bêtes, ils semblèrent se détendre un peu.
- S’il vous plaît, laissez-la partir, nous allons rentrer à notre campement et dès le lever du soleil nous reprendrons notre marche. Nous ne sommes que des réfugiés, il y a des enfants, des femmes, des vieux. Nous ne cherchons qu’à fuir les hordes d’hommes-bêtes qui infestent la forêt. Vous les avez certainement vus ». Ils ne cillèrent pas, n’eurent pas l’air surpris le moins du monde. Bien sûr qu’ils savaient que les hommes-bêtes arrivaient. Ils se replièrent en un éclair de l’autre côté de la clairière.
- Qu’il en soit ainsi. Rejoignez vos semblables et ne vous éternisez pas demain matin ou nous serons moins indulgents. Quant à elle, nous ne lui faisons pas confiance ; qu’elle laisse les plantes et qu’elle retourne avec vous, mais si nous la recroisons comme ce soir, en train de manigancer, elle mourra. Nous vous surveillons.
Comme nous articulions un merci, ils s’éclipsèrent dans la futaie. Nous prîmes Granny par le bras, vidant ostensiblement son sac plein d’herbes, malgré ses lamentations, nous l’emmenâmes de force avec nous.
Après l’avertissement des elfes, nous eûmes tôt fait de lever le camp dès l’aube. Le matin fut tranquille, mais dans l’après-midi, en arrivant à un croisement les pisteurs tombèrent sur les restes d’un petit convoi qui avait subi une attaque. Cette fois, aucun moyen de contourner la scène, il fallait même dégager la route pour pouvoir passer. Notre caravane s’arrêta et seuls les plus vaillants d’entre nous avancèrent. Granny aussi tint à nous accompagner ainsi que le père Dietrich, le prêtre de Sigmar officiant au village. Une quinzaine de cadavres, hommes et femmes assez richement vêtus, gisaient, encore hérissés de flèches. En approchant, Eckhard pu déterminer que leur mort remontait à plusieurs jours. Quant aux flèches grossières et empennées de noir, elles étaient clairement de facture gobeline. Ces bois sont réputés pour abriter quelques tribus de peaux-vertes, ce genre de malheur était hélas bien commun. Dans les deux chariots éventrés nous ne trouvâmes rien, tout avait été pillé.
Nous décidâmes de prendre le temps d’enterrer aussi dignement que possible ces malheureux voyageurs. Comme nous commencions à entasser les corps sur le bord de la route, le père Dietrich poussa un cri qui fut suivit d’un bruit sourd et d’un hurlement de douleur. Nous nous précipitâmes mais il était déjà trop tard, le pauvre homme était tombé dans un piège, certainement construit par les gobelins, une grande fosse et s’était empalé sur des pieux plantés dans le sol. Il n’était pas mort mais agonisant, tendant la main dans laquelle il tenait un petit objet. « La sainte relique m’accompagne dans la mort, mais s’il vous plait ne la laissez pas ici… terre maudite… Ramenez là au temple de Sigmar à Middenheim. » Nous eûmes à peine le temps de promettre avant qu’il ne rende son dernier souffle. Grunilda descendit dans la fosse et récupéra la relique. Puis elle abattit les pieux. D’autres descendirent pour l’aider à enlever le corps du prêtre. Nous pûmes alors réutiliser la fosse pour enterrer les autres corps. La relique est un petit portrait de Sigmar, dans un cadre en or et en fer ; il ressemble aux productions des artistes nains et à l’air très ancien. Grunilda se fit un devoir de le garder.

Cela nous avait pris beaucoup de temps de faire tout cela. Nous retournâmes vers le carrefour et le bourgmestre alla prévenir les villageois que nous allions repartir. Granny se tenait devant un panneau à l’embranchement. Je remarquais qu’un énorme corbeau était posé sur le panneau qui indiquait « Fahndorf ». La vieille femme était figée et avait l’air inquiète nous lui demandâmes si ça allait. « Fahndorf … c’est là que je suis née. C’est là que mon père est mort ». Nous approchâmes lentement et l’incitâmes à en raconter plus, ce qu’elle fit sans hésiter : « Il a été tué par les soldats du premier Graf Sternhauer. C’était un homme bon et innocent de tout crime. Son seul tort a été de cacher de la nourriture lors de l’inspection du régisseur. Il ne voulait pas nous voir mourir de faim l’hiver venu. Ils l’ont brûlé vif, pour faire un exemple… Maudits nobles ! comme si la vie n’était déjà pas assez difficile sans qu’ils viennent poser leurs bottes sur nos gorges ! »
Sternhauer, ce nom ne me disait rien, les Todbringer dirigeaient Middenheim depuis plusieurs générations à ce que je savais… Je lui demandais quand cela s’était passé et quel âge elle avait alors. Elle se tourna vers moi, avec un triste sourire : « j’ai arrêté de compter il y a bien longtemps » dit-elle en retournant vers le cortège et ses petits orphelins qui l’appelaient.

Le soir arriva très vite. Nous approchions d’un village et nous souhaitions l’atteindre dans l’espoir d’y trouver de l’aide et d’y passer la nuit. Hélas, encore une fois, ce furent des ruines qui nous attendaient, aussi nous préférâmes nous installer à l’extérieur. Comme les autres soirs, il fallut inspecter les alentours. Nous explorâmes le village à la recherche de vivres. Ici encore tout n’était que mort et désolation. L’odeur de la mort était présente partout, mais nous ne trouvâmes que quelques cadavres mutilés d’hommes et de bétail, en grande partie dévorés. En fouillant une grange, nous entendîmes des bruits étouffés et comme nous appelions, plusieurs têtes ébouriffées et hagardes de femmes de tous âges émergèrent de derrière les meules de foin. Elles étaient une dizaine à avoir survécu, cachées dans une cave ; elles nous racontèrent l’attaque du village par les forces du Chaos, les cris, les flammes, l’horreur puis le silence. Elles avaient attendu longtemps avant d’oser ressortir, seulement la veille.
Nous les ramenâmes avec nous.

Tout le monde était épuisé et abattu. Même Granny qui jusque-là essayait de faire preuve de bonne humeur pour rassurer les enfants était très silencieuse ce soir. Après que les tours de garde aient été organisés je partis me coucher tôt. Ce sont des pleurs d’enfants qui me réveillèrent (comme le reste du campement d’ailleurs). Plusieurs personnes, épuisées, crièrent à Granny de les faire taire, mais rien ne se passa. Je me levais pour aller voir ce qu’il se passait et je retrouvais mes compagnons, le bourgmestre et Hans autour de la cariole. Il n’y avait que les enfants que nous eûmes toutes les peines du monde à calmer. Ils disaient que Granny était partie, alors que ceux qui montaient la garde n’avait rien vu. Un des enfants nous dit qu’il avait rêvé d’un grand corbeau noir dans la cariole.
Nous inspectâmes les abords, mais ne pûmes déceler aucune trace. Nous décidâmes alors de fouiller les affaires de Granny. Il y avait plusieurs sacs avec de vieux habits, d’autres avec des plantes séchées, divers petits talismans, des creusets et des flacons qu’elle utilisait pour ses potions. Puis nous tombâmes sur un très vieux livre à la couverture décrépie et qui sentait la poussière. Les pages étaient très fragiles et risquaient de s’effriter si on le manipulait trop vivement. Eckhard se chargea de le lire tandis que je tentais de repérer des traces de magie car tout portait à croire que Granny n’était pas tout à fait inoffensive. Je n’eus aucun mal à percevoir une trace semblable à une traînée s’élevant vers le ciel et se dirigeant vers la route par laquelle nous étions arrivés. Ce n’était pas le fruit d’un vent de magie que je connaissais. Ce n’était pas non plus une magie du Chaos en tout cas pas une de celles auxquelles nous avions été confrontés jusque-là. Eckhard s’approcha de moi avec une mine décomposée. Il m’attira un peu à l’écart et me chuchota à l’oreille « je ne crois pas que ce soit une magie très … recommandable ». Il y avait un seul sort, ou plutôt un long rituel, dans le grimoire, cela avait l’air très compliqué et était décrit avec des termes obscurs. Le mot « vengeance » revenait très régulièrement.

Il nous sembla assez évident que Granny était retournée à Fahndorf et nous décidâmes d’aller la chercher. Dans le noir, il fut plus difficile de reprendre la route et de retrouver le croisement. Cela nous prit bien deux heures. Le village de Fahndorf se trouvait à quelques centaines de pas. Du village ne restaient que des ruines envahies par la végétation. Toutefois, dans une zone dégagée nous repérâmes vite un très grand feu. En approchant, nous vîmes de sombres silhouettes animales qui rodaient autour du feu et Granny qui se tenait devant le brasier, jetant des choses à l’intérieur et chantant dans une langue qu’Eckhard et moi reconnûmes facilement : du Magick, du moins une forme antique. Soudain le feu se mit à changer de couleur, virant au rouge, puis au bleu, puis au vert. Nous discutâmes un moment sur ce qu’il convenait de faire, nous étions particulièrement indécis : impossible pour nous d’attaquer cette femme en qui nous ne voyions qu’une vieille sans défense. Nous tentâmes de sortir du bois et de l’appeler, mais soit elle ne nous entendit pas, soit elle préféra nous ignorer. Son visage était transfiguré par la rage. Les formes animales se révélèrent être des loups qui s’interposèrent entre elle et nous. Le rituel touchait à sa fin, une forme effrayante se dessina dans le feu. Un bras avec une grande main émergea et s’abattit sur la sorcière l’enveloppant en un éclair et l’attirant dans les flammes ; avant que nous ayons pu réagir, elle s’était consumée et une créature colossale jaillit du brasier. C’était un monstre enflammé, avec des cornes et des écailles luisantes. Les loups se dispersèrent et nous nous retrouvâmes face au démon ne sachant trop que faire. Une chaleur immense se dégageait de lui, même moi cela me gênait. Nous reculâmes en nous cachant derrière les arbres, mais il ne sembla pas nous prêter la moindre attention. De grandes ailes de flammes se déployèrent dans son dos et il prit son envol vers les cieux.

Nous restâmes interdits, nous demandant si nous avions rêvé. Avant de repartir nous prîmes soin d’éteindre le feu et de disperser les cendres. Nous détruisîmes le livre aussi. Mais j’ai bien peur que cela ne serve à rien et que le démon soit allé accomplir la terrible vengeance de Granny. Nous aurions dû être plus rapide et tout tenter vraiment pour l’empêcher d’accomplir son rituel. Mais notre familiarité avec la vieille femme nous a amené à tergiverser beaucoup trop longtemps.

Nous retournâmes auprès des réfugiés et les rejoignîmes alors que le soleil se levait. Nous racontâmes que nous ne l’avions pas retrouvée. Les petits orphelins ne cessaient de pleurer. Le bourgmestre les confia à plusieurs familles et nous reprîmes la route en silence.
Les jours suivants se déroulèrent sans encombre. Plus nous approchions de Middenheim, plus les menaces s’éloignaient. Nous commençâmes à croiser des patrouilles militaires. Nous trouvâmes des communautés qui n’avaient pas été ravagées par les troupes du Chaos et qui nous offrirent de quoi manger plus correctement. Nous parvînmes enfin à rejoindre la route principale, sur laquelle nous voyageâmes en compagnie de marchands, de groupes de pèlerins se rendant au grand temple d’Ulrich et surtout de nombreux autres réfugiés.

Finalement, ce matin nous sommes arrivés en vue de l’Ulricsberg sur lequel est bâtie la fière Middenheim. Quel bonheur de voir enfin la ville émerger au-dessus d’un océan de forêts, avec ses hautes falaises, prolongées par de puissantes murailles. Quel bonheur de voir les étendards de l’Empereur et du Graf Todbringer volant librement au-dessus des hautes tours de la ville. La route montait à flanc de colline alors que depuis les remparts descendaient des nacelles pour transporter diverses denrées et quelques personnes probablement fortunées et pressées. Nous, ce sont plusieurs heures de queues qui nous attendirent aux portes de la cité. Les gardes vérifiaient nos laisser-passer, fouillèrent nos affaires et nous questionnèrent longuement sur cette boite fermée que nous transportions ; heureusement les lettres de recommandations de Maître Mauer levèrent leur réticence et son nom fit rapidement le tour de la troupe en faction à la porte.
« Maître Mauer le Lumineux ? celui qui a sauvé notre Empereur et qui ne quitte plus son chevet ? » Nous ne savions trop que répondre. La rumeur avait couru qu’un mage lumineux avait sauvé l’Empereur mais nous ignorions qu’il s’agissait de notre vieil allié. L’un de nous ajouta que nous étions également mandatés par le Capitaine Bahesfaust. Là, les soldats s’enthousiasmèrent encore : « Non, vous le connaissez ? »
Bref, ils nous laissèrent passer sans plus de cérémonie.
Middenheim est une très grande ville, plus grande que Nuln ou Averheim, mais tout de même moins qu’Altdorf. L’architecture est très massive et très sobre. Nous nous sommes dirigés vers le relais de Castelrock qu’on nous avait indiqué pour les chevaux. Nous nous sommes installés dans l’auberge attenante, qui comme le relais, appartient au Graf von Aschenbeck le concurrent et rival du Graf von Kaufmann qui nous a demandé d’enquêter sur lui.

Quel plaisir de prendre un bain, de faire une sieste dans un lit bien moelleux et manger un bon repas chaud, le tout arrosé de bière. Nous avons besoin de reprendre rapidement des forces car nous aurons beaucoup de choses à faire ici. Enquêter sur von Aschenbeck donc, mais aussi retrouver la sinistre Adèle, amener le battant à l’ami de Mauer et accomplir la dernière volonté du père Dietrich en portant la relique au temps de Sigmar.

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